Il est intéressant de voir qu’alors que la montée en puissance des tenants de l’authenticité musicale avait un moment amené les phalanges symphoniques à renoncer au répertoire baroque (à moins de solliciter des « baroqueux » pour le leur réenseigner), cette espèce de pudeur s’efface et les formations traditionnelles se sont remises aux grandes œuvres chorales de Bach et Haendel. Mais comme on l’a entendu ce dimanche au Palais des Beaux-Arts, il faut s’adapter pour survivre : finis donc les grands orchestres symphoniques et les gigantesques chœurs, place à des versions dégraissées prenant en compte les acquis de la musicologie.

Concerts
Le Falstaff très humain de Laurent Pelly ouvre la saison de La Monnaie
Durant la brève conférence de presse qui précédait la première du spectacle d’ouverture de la saison de La Monnaie, Christina Scheppelmann, la nouvelle intendante du lieu, se présenta brièvement et, forte

