Il est intéressant de voir qu’alors que la montée en puissance des tenants de l’authenticité musicale avait un moment amené les phalanges symphoniques à renoncer au répertoire baroque (à moins de solliciter des « baroqueux » pour le leur réenseigner), cette espèce de pudeur s’efface et les formations traditionnelles se sont remises aux grandes œuvres chorales de Bach et Haendel. Mais comme on l’a entendu ce dimanche au Palais des Beaux-Arts, il faut s’adapter pour survivre : finis donc les grands orchestres symphoniques et les gigantesques chœurs, place à des versions dégraissées prenant en compte les acquis de la musicologie.

Concerts
La Troisième de Mahler selon Altinoglu à Bozar : la beauté est de ce monde
Alors que l’Orchestre Symphonique de la Monnaie au grand complet est déjà rassemblé sur le plateau de la grande salle Henry Le Bœuf du Palais des Beaux-Arts et qu’on n’attend plus que