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© De Munt / La Monnaie, Matthias Baus
© De Munt / La Monnaie, Matthias Baus

Turandot selon Coppens à la Monnaie, entre décadence et rédemption

Il y a cent ans, le 29 novembre 1924, Giacomo Puccini décédait à Bruxelles où il était venu se faire soigner pour un cancer de la gorge. La Monnaie n’aurait donc pas pu choisir de moment plus opportun pour monter Turandot, opéra que la maladie et la mort ne permirent pas au compositeur d’achever. Confiée au touche-à-tout Christophe Coppens (qui signe non seulement la mise en scène mais également les costumes et, en collaboration avec le bureau d’architecture anversois i.s.m. architecten, les décors), cette nouvelle production était attendue…

Foto van Patrice Lieberman

Patrice Lieberman

Pratiquant le piano dès son enfance, suivi de l’alto, Patrice Lieberman a enrichi son parcours musical par un passage au Conservatoire d’Anvers. Combinaison de passion pour la musique, les langues, et la littérature, il a étudié la musicologie et la philologie slave à l’Université Libre de Bruxelles, poursuivant sa formation aux universités de Pennsylvanie et Yale. Après avoir exercé pendant près de vingt ans en tant que critique au défunt hebdomadaire anglophone bruxellois The Bulletin, il contribue depuis 2014 à Crescendo Magazine et depuis 2017 à bachtrack. Parallèlement, il a régulièrement rédigé des notes de programme et effectué des traductions pour diverses organisations culturelles, notamment le Festival de Flandre et l’Orchestre national de Belgique.

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