© Julia Altukhova
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Le violoncelle de chair et de sang d’Anastasia Kobekina à Bruxelles

Grande, mince, souriante, violoncelle et tablette à la main, Anastasia Kobekina pénètre d’un pas décidé vers l’avant de la jolie et intime Chapelle protestante de la Place du Musée de Bruxelles, endroit d’un sobre classicisme à l’acoustique parfaite pour la musique de chambre et qui mériterait d’accueillir davantage de concerts. C’est un programme très original que la jeune musicienne russe a concocté, réunissant dans un récital de près d’une heure et demie donné sans entracte trois suites de Bach séparées par de brèves pièces contemporaines de différents compositeurs dont un très émouvant « Pianissimo », deuxième mouvement de Grāmata čellam de Pēteris Vasks, mais aussi des arrangements pour son instrument de répertoires plus anciens. 

Image de Patrice Lieberman

Patrice Lieberman

Pratiquant le piano dès son enfance, suivi de l’alto, Patrice Lieberman a enrichi son parcours musical par un passage au Conservatoire d’Anvers. Combinaison de passion pour la musique, les langues, et la littérature, il a étudié la musicologie et la philologie slave à l’Université Libre de Bruxelles, poursuivant sa formation aux universités de Pennsylvanie et Yale. Après avoir exercé pendant près de vingt ans en tant que critique au défunt hebdomadaire anglophone bruxellois The Bulletin, il contribue depuis 2014 à Crescendo Magazine et depuis 2017 à bachtrack. Parallèlement, il a régulièrement rédigé des notes de programme et effectué des traductions pour diverses organisations culturelles, notamment le Festival de Flandre et l’Orchestre national de Belgique.

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