Grande, mince, souriante, violoncelle et tablette à la main, Anastasia Kobekina pénètre d’un pas décidé vers l’avant de la jolie et intime Chapelle protestante de la Place du Musée de Bruxelles, endroit d’un sobre classicisme à l’acoustique parfaite pour la musique de chambre et qui mériterait d’accueillir davantage de concerts. C’est un programme très original que la jeune musicienne russe a concocté, réunissant dans un récital de près d’une heure et demie donné sans entracte trois suites de Bach séparées par de brèves pièces contemporaines de différents compositeurs dont un très émouvant « Pianissimo », deuxième mouvement de Grāmata čellam de Pēteris Vasks, mais aussi des arrangements pour son instrument de répertoires plus anciens.

Concerts
La Troisième de Mahler selon Altinoglu à Bozar : la beauté est de ce monde
Alors que l’Orchestre Symphonique de la Monnaie au grand complet est déjà rassemblé sur le plateau de la grande salle Henry Le Bœuf du Palais des Beaux-Arts et qu’on n’attend plus que