© Ben Wright
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Ivor Bolton, Ioulia Lejneva et le Belgian National Orchestra enchantent Bozar

Honnêtement, pour un concert présentant au public de Bozar une artiste du calibre de Ioulia Lejneva dans deux rares airs de concert de Haydn et de Beethoven aux côtés du Belgian National Orchestra, on eût pu espérer une grande salle Henry Le Bœuf mieux remplie qu’elle ne l’était. Est-il besoin de dire que les absents ont eu tort ? D’autant que c’est sur une Symphonie n° 60 « Il distratto » de Haydn, pleine d’élégance et d’esprit que s’ouvrait la soirée. Il n’est pas de meilleure école pour un orchestre que d’interpréter une symphonie du compositeur. Car non seulement cette musique est pleine de beauté, d’invention, d’humour et de surprises, mais elle pose aux musiciens…

Image de Patrice Lieberman

Patrice Lieberman

Pratiquant le piano dès son enfance, suivi de l’alto, Patrice Lieberman a enrichi son parcours musical par un passage au Conservatoire d’Anvers. Combinaison de passion pour la musique, les langues, et la littérature, il a étudié la musicologie et la philologie slave à l’Université Libre de Bruxelles, poursuivant sa formation aux universités de Pennsylvanie et Yale. Après avoir exercé pendant près de vingt ans en tant que critique au défunt hebdomadaire anglophone bruxellois The Bulletin, il contribue depuis 2014 à Crescendo Magazine et depuis 2017 à bachtrack. Parallèlement, il a régulièrement rédigé des notes de programme et effectué des traductions pour diverses organisations culturelles, notamment le Festival de Flandre et l’Orchestre national de Belgique.

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