Honnêtement, pour un concert présentant au public de Bozar une artiste du calibre de Ioulia Lejneva dans deux rares airs de concert de Haydn et de Beethoven aux côtés du Belgian National Orchestra, on eût pu espérer une grande salle Henry Le Bœuf mieux remplie qu’elle ne l’était. Est-il besoin de dire que les absents ont eu tort ? D’autant que c’est sur une Symphonie n° 60 « Il distratto » de Haydn, pleine d’élégance et d’esprit que s’ouvrait la soirée. Il n’est pas de meilleure école pour un orchestre que d’interpréter une symphonie du compositeur. Car non seulement cette musique est pleine de beauté, d’invention, d’humour et de surprises, mais elle pose aux musiciens…

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La Troisième de Mahler selon Altinoglu à Bozar : la beauté est de ce monde
Alors que l’Orchestre Symphonique de la Monnaie au grand complet est déjà rassemblé sur le plateau de la grande salle Henry Le Bœuf du Palais des Beaux-Arts et qu’on n’attend plus que