Dans le programme de salle conçu par Angers Nantes Opéra pour sa nouvelle production de La Traviata, la metteuse en scène Silvia Paoli annonce clairement la couleur : ce que nous allons voir n’est pas tant une histoire d’amour qui tourne mal en raison des contraintes sociales de l’époque et de la santé chancelante de l’héroïne que l’absolu désir – forcément condamné à l’échec – d’ascension sociale d’une courtisane dont la seule ambition est de se faire accepter et reconnaître par ce monde de riches et puissants (et en plus misogynes) qui de toutes façons ne voudra jamais d’elle.

Concerts
La Troisième de Mahler selon Altinoglu à Bozar : la beauté est de ce monde
Alors que l’Orchestre Symphonique de la Monnaie au grand complet est déjà rassemblé sur le plateau de la grande salle Henry Le Bœuf du Palais des Beaux-Arts et qu’on n’attend plus que